Les historiens sont formels : de la Croatie.
Il est de tradition qu'en Croatie les femmes qui voyaient partir leurs maris à la guerre leur offraient des écharpes, pour qu'ils se souviennent d'elles. Porter cette cravate signifiait la fidélité de l'homme à sa femme restée au pays.
Avoir cette étoffe autour du cou leur donnait du courage lors des batailles difficiles. Seulement, les Croates ... n'étaient pas très connus.
Jusqu'à ce que Jean de Gassion et Josias de Rantzau, maréchaux de Louis XIII recrutent des hussards Croates dans l'armée française.
Cette "cravate" fit fureur à la cour de France. C'est avec la guerre de 30 ans que ces guerriers Croates, engagés dans l'armée française, très agiles et rapides, furent connus de l'Europe entière, qui parlait, avec respect, de leurs conquêtes et de leur bravoure et de leurs cravates.
Louis XIV en 1666 créa même pour eux, un régiment d'élite de cavalerie légère, qu'il baptisa "Le Royal Cravate".
Tous les Parisiens ont rapidement adopté la cravate pour son originalité et son glamour. Par rapport à la fraise et à la collerette (blanches toutes deux), elle était synonyme de progrès.
Sous la révolution française, la cravate est un signe politique, des cravates noires sont portées par la jeune génération, par opposition aux cravates blanches (comme les fraises, jabots et autres collerettes) portées par les anciens.
Jusqu'à la moitié du XIX ème siècle, porter une cravate noire signifiait que l'on n'est pas d'accord avec la majorité du moment.