Depuis deux jours le Sirocco souffle sur ma ville.
Ce vent venu en direct du désert transporte avec lui un morceau d'Afrique.
Sans bouger de chez soi, nous voilà transportés dans un autre monde. Une chaleur écrasante plombe nos gestes et nous assèche le corps.
Une poussière de sable se répand doucement sur les voitures, donnant un faux-air d'Indiana Jones aux conducteurs.
Mon fils aîné est arrivé en disant qu'il sentait la même chose qu'en Egypte.
Je trouve cela très beau.
Je ne savais pas que le désert avait une odeur, je n'avais pas compris toute sa force et à quel point il nous envahi le corps, le nez, l'esprit.
Je sors : j'ai un désert à sentir.